Association pour le Développement de la Jeunesse au Pérou Assemblée générale, 8 janvier 2021 – Athies

  Compte Rendu du 8 JANVIER 2021

 

Lecture du rapport Moral de l’année 2021 par la présidente

L’association

Cette année  la vie de l’association a continué d’être fort impactée par la pandémie du Coronavirus qui touche aussi l’Amérique Latine et donc le Pérou. Le Pérou est le pays le plus impacté au niveau mondial, avec le taux de décès le plus élevé.

Le nombre de membres de l’association pour cette année particulière a légèrement diminué - 36 - tandis que celui des donateurs a augmenté - 59 au lieu de 54 en 2020 : des membres ne sont plus que donateurs. 

Le poste d’animatrice

Créé en avril 2007, le poste a été renouvelé en mars 2010 sans changement depuis cette date.

Le travail de cette année 

Les projets :

Le projet Adolescents

Tardivement un projet a été élaboré avec la paroisse actuelle de Cristina, Paroisse de Picota en particulier avec une religieuse : la « Hermana Gloria ». Les collèges sont fermés depuis mars 2020. Ce projet a démarré en août et s’est terminé avec les vacances annuelles au 20 décembre.

Le projet se déroule sur les 19 communautés de la paroisse sur une proposition de la Paroisse : le thème étant la « famille et la croissance des jeunes ». Il est convenu que l’association ADJP va aussi développer ses propres « thèmes» sur quelques communautés qui seront accompagnées par Cristina : le développement du rôle de leader, la participation à la vie de la communauté, vivre avec le milieu naturel. 

Le travail en commun avec la paroisse a été une expérience intéressante quoique un peu différente  car nous n'avions pas les mêmes perspectives dans la défense de la famille (avortement, homosexualité…). Une des étapes a été de peindre « un mural » sur la défense de la vie ! Au Pérou l’avortement est interdit !

 Lors du séjour d’Albert au Pérou, les échanges avec Cristina sur le projet ont permis d’espérer de continuer de faire un travail avec les adolescents plus ouvert.

En effet, le travail de Cristina avec la religieuse a permis d’ouvrir les perspectives :  le travail « pastoral » ne relève pas seulement des thèmes de la catéchèse ! Et la soeur Gloria a le désir de découvrir un peu plus un travail « social » avec les jeunes.

 En regardant avec Cristina le travail fait par le passé : au départ il s’agissait de soutenir des groupes de la JARC ; comme le mouvement s’est délité, le travail auprès des jeunes s’est développé avec les collèges. La difficulté que soulignait Cristina c’est que dans les groupes, il y avait une diversité de religions (évangélistes, témoins de Jéhovah…) ce qui ne l’aidait pas à faire l’unité dans son travail… Ce qu’elle retrouve un peu plus au travers de la paroisse de Picota…

Le projet Cacao

De ce coté-là, il ne s’est rien passé : le confinement avec les restrictions de circulation et le risque de propagation du virus n’ont pas permis d’aller dans les Communautés rurales. Le fait aussi que Cristina n’habite plus sur Bellavista mais une autre commune à une demi-heure de route : cela rend difficile les relations avec les communautés rurales, car sa vie est d’avantage centrée sur sa commune actuelle.

LES ACTIVITÉS

Soirée

Pendant le temps du Carême, une soirée a eu lieu à Liomer (Amiénois Ouest): occasion de présenter l’association et ses actions de développement au Pérou.

Vente au profit de l’association

Au début de décembre, la paroisse a participé au marché de Noël de Poix de Picardie et il avait été décidé que ce serait au profit des 3 projets « présents » sur la Paroisse (Madagascar avec les religieuses, le Congo avec l’abbé Daleb et le Pérou avec Albert).

 LES DONS DES MEMBRES ET DONATEURS

Pour l’année 2021, nous avons reçu à la date du 31 décembre 4610,00 €  supérieur à 2020. Quelques donateurs n’ont pas encore fait signe…

Le salaire de Cristina a été assuré à 90 % pour 2021 !

 LES PROJETS POUR 2022

•  Le poste d’animatrice : il va se poursuivre autour du suivi des groupes d’adolescents.

  Le projet Cacao : Il est convenu avec Cristina de faire une évaluation du projet Cacao pour en faire le bilan : nous ne savons pas où en sont les bénéficiaires dans la culture du cacao. Est-ce que le projet les intéresse toujours ? Souhaitent-ils ou non étendre leur surface ? Des jeunes sont-ils prêts à développer cette culture ? Compte tenu du cours actuel du Cacao et le développement de maladies dans les plantations…

          Variation du cours mondial du cacao: depuis 5 ans = -14,52 % ; depuis 10 ans = - 19,95 %

•  Pour cela, Cristina doit contacter un ancien membre de la JARC qui est revenu vivre dans l’une de ces communautés afin qu’il prenne contact avec tous les bénéficiaires du projet. Au vu des résultats, il y aura à prendre des décisions : cette personne serait-elle prête à accompagner une nouvelle étape ?

•  Vu l’éloignement de Cristina maintenant, il y eut un échange sur quels projets économiques seraient possibles dans la zone de Picota ? C’est une zone de riziculture, de maïs…

•  Vie des groupes d’adolescents : La hermana Gloria souhaite continuer la collaboration avec l’Association au travers d’un nouveau projet : il nous faut être attentif aux perspectives. De toute façon le projet ne recommencera qu’en février mars.

•  Développer l’association, Nous avons 36 membres : comment faire connaître l’association sur le secteur de l’Amiénois Ouest ?

•  Artisanat : Le stock a été un peu renouvelé : comment organiser des ventes sans attendre Noël 2022 ? sur Ham/Athies et sur l’Amiénois Ouest ?

TEMPS D'ECHANGE

1. Besoin de faire le point sur le projet cacao. Objectif : faire un audit financé par l'association. Le projet reste intéressant. Question : la personne qui va faire l'audit, ancien de la JARC, s'y connaît-elle en agriculture ? On espère trouver quelqu'un implanté localement qui puisse faire vivre le projet.

2. Nouvelle zone de Cristina : plus faible altitude, au bord d'un fleuve, culture du riz. Autre réalité : pour cultiver, besoin de machines. Difficile de soutenir un projet dans un tel contexte.

3. Projet « adolescents » : au démarrage vision très traditionnelle; Cristina a pu développer des thèmes plus ouverts (responsabilité, environnement...) ; la religieuse est intéressée. Nous devons être attentifs aux thèmes développés ; nous souhaitons développer des thèmes plus ouverts et être force de propositions (ne pas forcément suivre le thème proposé par la Paroisse).

4. Autre proposition : pour palier à l'absence de scolarisation liée au covid, Cristina pourrait organiser des groupes de travail ludique (faire des recherches en géographie, en histoire, travailler la langue et les mathématiques autrement...). L'écologie nous semble également un thème important à développer. La pandémie a isolé socialement les jeunes, il nous semble important de continuer de les réunir.

5. Ne pourrait-on pas lancer un projet économique avec des femmes ? Artisanat, conditionnement de riz parfumé...

FINANCES